Tout savoir sur le championnat du monde d’endurance de moto

Le Championnat du monde d’endurance de moto est un événement planétaire qui a déjà vu la victoire de grands noms que les amoureux de deux roues n’oublieront jamais.

Pour vous donner davantage d’éclaircissements sur cette compétition, allons voir ensemble quelques points à ne pas négliger concernant l’EWC.

Principes du championnat

Connu comme étant le premier championnat sur l’endurance moto dans le monde, L’EWC regroupe une série de courses dont les résultats seront additionnés pour déterminer les tenants du titre. Ainsi, l’attribution du lauréat ne se fait plus par pilote comme auparavant, mais bien par équipe. Le championnat se compose actuellement de 5 courses qui sont les suivantes :

  • les 24H du Mans,
  • le Bol d’Or,
  • les 8H Slovakia,
  • les 8H Oschersleben,
  • les 8H Suzuka (dont la première édition s’est tenue en 1978 et la toute dernière en juillet 2019.

Pour l’attribution des points, comprenez bien que toutes les courses du championnat peuvent changer beaucoup de choses au classement général. D’ailleurs, les titres sont attribués au pilote ainsi qu’au constructeur et à l’équipe.

Que ce soit en EWC ou en StockSport, ce dernier demeure le plus convoité dans le championnat. Notez aussi que les classements intermédiaires attribuent des points aux coureurs après 8 et 16 heures de courses. Toutefois, ceci est uniquement réservé aux manches de 24 heures.

À propos du Bol d’Or, même les épreuves de qualifications permettent d’obtenir des points. Un coefficient de 1,5 a été mis en place depuis la dernière saison pour la course Suzuka.

Les catégories de motos autorisées

Depuis quelques années, 4 catégories de motos sont autorisées à participer au championnat du monde d’endurance moto. Il y a:

  • d’abord les « Formula EWC » qui portent des plaques de numéros avec un fond noir et des chiffres blancs. Les motos sont basées sur les modèles de commerce avec des modifications au niveau de la fourche ainsi que les freins et des changements de roues. Les « Formula EWC » sont faits pour le Championnat du Monde FIM d’Endurance;
  • ensuite les « Superstock » qui sont réservées pour la Coupe du Monde FIM d’Endurance. Les motos portent des plaques aux chiffres blancs sur un fond rouge. Le démontage rapide de changement de plaquette de frein est interdit tandis que le moteur de chaque moto doit garder sa configuration d’origine. Les 8H Oschersleben en Superstock ont vu la victoire du team Moto-Ain en 2019 (émules de Dafi Moto et Yamaha) ;
  • ensuite les « Supertwin » qui sont réservés au Trophée FIM Supertwin et dont le poids minimum est de 175 kg. Le moteur doit être de type 4 temps avec une puissance de 750 à 1350 cc. Le tout dernier Supertwin a été remporté par l’Italien Bonetti en mai 2019;
  • enfin, les « Experimental » qui embarquent des plaques aux numéros blancs sur fond vert. Pour cette dernière catégorie, le résultat de course apparaîtra au classement même s’il ne sera pas pris en compte dans le classement du Championnat du Monde FIM d’Endurance. Dans cette catégorie, le moteur utilisé peut être à combustion interne ou à induction forcée et aussi hybride. Cette année 2019 a fait éclore la victoire de Kawasaki #17 ITeM 17 dans la catégorie Experimental.

Notre mot de la fin? Plus l’endurance de la moto est longue, plus il va falloir en assurer le montage des pièces.